Comment distinguer une chouette d’un hibou : les différences méconnues

distinguer une chouette

La nuit tombée, le silence de la nature est parfois déchiré par le chant mystique des rapaces nocturnes. Dans ce concert naturel, deux voix se distinguent : la chouette et le hibou. Ces deux espèces, si proches et pourtant si différentes, sont souvent confondues par le grand public. Profitez alors de ce guide pour lever le voile sur les secrets des oiseaux de nuit.

De la chouette au hibou : une distinction nécessaire

Lorsque la nuit enveloppe l’Europe, la nature s’anime et laisse place à l’activité de nombreuses espèces. Parmi ces acteurs de la nuit, deux figures se détachent : la chouette et le hibou. Ces deux cousins de la nuit partagent de nombreux traits communs, mais quelques détails permettent de les distinguer.

La première distinction se fait au niveau des aigrettes, ces plumes érectiles situées de part et d’autre de la tête. Le hibou, comme le hibou duc ou le hibou moyen-duc, est doté de ces fameuses aigrettes, aussi appelées « oreilles ». En revanche, la chouette, qu’elle soit hulotte, effraie ou tengmalm, en est dépourvue.

De plus, les hiboux ont tendance à avoir un plumage plus ébouriffé que les chouettes. Enfin, une différence notable réside dans leur mode de vie : les chouettes sont pour la plupart strictement nocturnes, tandis que les hiboux sont plutôt crépusculaires, actifs à l’aube et au crépuscule.

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Une multitude d’espèces à découvrir en Europe

L’Europe est un véritable havre pour les rapaces nocturnes. Que ce soit en France ou ailleurs sur le continent, les espèces de chouettes et de hiboux sont nombreuses et variées. De l’effraie des clochers à la chouette chevêche en passant par le hibou des marais, chaque parc, chaque jardin, chaque forêt abrite une richesse ornithologique incroyable.

L’effraie des clochers, par exemple, est un oiseau majestueux qui se distingue par son plumage blanc et son visage en forme de coeur. De son côté, la chevêche d’Athéna est la plus petite des chouettes d’Europe, mais n’en demeure pas moins impressionnante avec son regard perçant. Quant au hibou des marais, ses longues jambes et son vol silencieux en font un véritable fantôme des zones humides.

L’importance de la protection de ces oiseaux nocturnes

La LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) joue un rôle crucial dans la protection de ces oiseaux nocturnes. En effet, si certaines espèces, telle que la chouette hulotte, sont encore assez répandues, d’autres sont en danger. C’est le cas, par exemple, de la chouette de Tengmalm, menacée par la destruction de son habitat forestier.

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Pour contribuer à leur protection, chacun peut agir. Installer un nichoir dans son jardin, participer à des recensements d’oiseaux nocturnes ou encore favoriser les habitats naturels en évitant les pesticides sont autant de gestes qui peuvent aider ces oiseaux.

De plus, pour mieux connaître ces espèces et apprendre à les identifier, des enregistrements de leur chant sont disponibles sur des sites comme Xeno-canto. C’est également le cas au sein de certains parcs nationaux, où des animations spécifiques sont organisées pour découvrir la faune nocturne.

En conclusion : une nuit avec les rapaces nocturnes

Une nuit en compagnie des rapaces nocturnes est une expérience unique. Le hululement d’une chouette perdue dans l’obscurité ou le cri perçant d’un hibou en chasse sont des moments forts que la nature nous offre.

Alors, la prochaine fois que vous entendez le chant d’un oiseau dans le silence de la nuit, tendez l’oreille. Peut-être aurez-vous la chance de distinguer si c’est une chouette qui hulule ou un hibou qui hurle. Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas que ces créatures fascinantes sont un patrimoine naturel à préserver. Alors, rejoignez la cause de la LPO, devenez un gardien de la nuit et prenez part à la protection de ces magnifiques oiseaux de nuit.